A quoi ça sert ?
A diagnostiquer l’origine de douleurs pelviennes, de pertes vaginales ou de certaines stérilités. Les chlamydiae ont connu leur heure de gloire de 1985 à 1995. Par la suite, il nous est apparu que leur implication dans les infections génitales hautes étaient moins fréquente. C’est une constatation de pratique quotidienne.
Ca se dose où ?
Dans le sang.
Est ce qu’on doit être à jeun ?
Non.
Où est ce que ça se fait ?
Au laboratoire d’analyse.
De quoi s’agit il ?
Il s’agit de doser des immunoglobulines. Ce sont des substances, plus ou moins » lourdes « , sécrétées par les cellules qui ont en charge les défenses qui agissent par voie sanguine. Le but étant de savoir si l’organisme a été en contact avec un germe donné, on va doser les immunoglobulines spécifiquement destinées à le contrer.
Si on en trouve, ça veut dire que la patiente a déjà été en contact avec le microbe. Sauf quand on en trouve en très grande quantité, il est impossible de dire si l’infection est en cours ou s’il s’agit d’un reste, de la mémoire de l’organisme (selon le principe de la vaccination). Il faut donc, le plus souvent, répéter le prélèvement à 15-21 jours d’intervalle pour interpréter précisément les résultats.
Comment interpréter le résultat ?
Comme on l’a vu précédemment, la présence seule des immunoglobulines ne permet pas de se prononcer, et ce d’autant que les techniques de laboratoire utilisées ne distinguent pas bien les réactions aux chlamydiae génitaux des autres microbes de la même famille. Une augmentation d’un prélèvement à l’autre signifie que l’infection est en cours. La stabilisation des taux indique qu’il s’agit un taux résiduel, persistant après un épisode passé. Attention, pour comparer deux taux, il faut avoir utilisé la même technique pour les deux prélèvements.
– Updated: October 8, 2003
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