Laser vaginal, courant continu (plasma jett), phytothérapie

Une étude intéressante sur les moyens non hormonaux de combattre le syndrome génito-urinaire de la ménopause.
Menopause Rev 2021; 20(3): 140-147
Le vieillissement urogénital est un processus courant qui affecte toutes les femmes dans la période post-ménopausique de leur vie, et elle est essentiellement due à la privation d’œstrogène après l’arrêt de la fonction ovarienne.
Ces changements peuvent entraîner une association progressive, chronique et complexe de symptômes identifiés comme le syndrome génito-urinaire de la ménopause, qui a un impact significatif sur la qualité de vie.
Le syndrome génito-urinaire et le vieillissement urogénital ne sont pas stoppés et réapparaissent spontanément et habituellement à l’arrêt du traitement hormonal de la ménopause.
Par conséquent, une gestion appropriée à long terme est d’une importance primordiale.
Si l’oestrogène local, prescrit précocement, est le traitement le plus efficace pour empêcher, ralentir, le vieillissement urogénital, il peut être tenté pour améliorer les symptômes du syndrome génito-urinaire en tant que thérapie de remplacement.
Quand l’atrophie est installée, les estrogènes topiques sont moins efficaces et leur observance est faible.
Chez certaines femmes, ils peuvent être contre-indiqués.
Plusieurs thérapies non hormonales ont été étudiées, mais peu de traitements ont été reconnus sans conteste comme potentiellement capables d’inverser le processus de vieillissement urogénital similaire aux œstrogènes exogènes.
Le laser vaginal semble le plus prometteur, bien que dépendant des machines et opérateurs.
Les études pour définir sa sécurité et son efficacité, s’accorder sur les procédures, sont nécessaires.
Les vitamines D et E et la phytothérapie ont donné des résultats contradictoires et nécessitent une confirmation supplémentaire.
Modifications du mode de vie, physiothérapie et stimulation électrique représentent des traitements peu coûteux et applicables qui pourraient ralentir le vieillissement urogénital.
Parmi les thérapies hormonales non œstrogéniques, l’utilisation de l’ocytocine vaginale et de la déhydroépiandrostérone s’est avérée efficace par rapport au placebo, ainsi que l’utilisation de l’ospémifène par voie orale, qui soulage partiellement l’atrophie vulvo-vaginale.

Le podcast de l’article

Les soins au cabinet à Montpellier

Je propose, au cabinet, à Montpellier, les soins de laser vaginal (gynelase), la stimulation électrique (Plasma Jett For Her), les soins LED et les injections d’acide hyaluronique (Désirial).
Je dispose du Gynelase, sans doute le plus efficace des lasers CO2 pour la sécheresse vaginale, depuis 8 ans.
Les paramètres sont bien définis, la sécurité est assurée. Aucun incident n’a été déploré. Prudence et efficacité vont de pair.
Le Plasma Jett For Her est une nouveauté.
Il est utilisé en complément du laser pour épauler le laser au niveau de la vulve, pour les dyspareunies orificielles, pour le resserrement vaginal, pour l’esthétique des petites et grandes lèvres.
Les tarifs sont calculés au plus juste, pour mettre à la portée du plus grand nombre ces techniques qui soignent des symptômes très pénibles, pour lesquels les solutions remboursées sont souvent peu efficaces.
Tout est fait pour que vous puissiez bénéficier de ces soins qui ne doivent pas être considérés comme un luxe.
C’est essentiel comme de marcher, voir, ou se nourrir.
La médecine, à mes yeux, n’est pas un commerce, mais je suis conscient qu’elle a un coût.

Un coût pour la produire, duquel il résulte un coût pour se l’offrir
Je tente de vous le rendre sinon accessible, du moins tolérable.

L’abstract en anglais

Non-oestrogenic modalities to reverse urogenital aging
Simone Garzon, Vasso Apostolopoulos, Lily Stojanovska, Federico Ferrari, Begum Aydogan Mathyk, Antonio Simone Laganà6
DOI: https://doi.org/10.5114/pm.2021.109772
Menopause Rev 2021; 20(3): 140-147

Urogenital aging is a common process affecting all women in the post-menopausal period of their life, and
it is substantially due to oestrogen deprivation after ovarian function cessation. These changes can lead to a pro￾gressive, chronic, and complex association of symptoms identified as the genitourinary syndrome of menopause,
which has a significant impact on quality of life. Genitourinary syndrome and urogenital aging do not resolve
spontaneously and usually recur when treatment is stopped. Therefore, appropriate long-term management is
of paramount importance, and local oestrogen is the most effective treatment to reverse urogenital aging and to
improve symptoms of genitourinary syndrome as replacement therapy. In some women, topical oestrogen may
be inconvenient, it may not achieve complete response, or it may be contra-indicated. Several non-hormonal
therapies have been investigated, but few treatments have been reported as potentially able to reverse the
urogenital aging process similarly to exogenous oestrogens. Laser seems the most promising, although further
studies to define its safety and efficacy are mandatory. Vitamin D and E, and phytotherapy have returned con￾flicting results and require further confirmation. Lifestyle modifications, physiotherapy, and electrical stimulation
represent inexpensive and applicable treatments that might slow urogenital aging. Among the hormonal non￾oestrogenic therapies, the use of vaginal oxytocin and dehydroepiandrosterone have been found to be effective
compared to placebo, as well as the use of oral ospemifene, which partially relieves vulvovaginal atrophy.