Test de tolérance glucidique. O’Sullivan.

A quoi ça sert ? 
Il est destiné à mettre à l’épreuve les mécanismes de régulation du glucose sanguin maternel.
Le test s’effectue, entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée. Le plus tôt étant le mieux.
Il est destiné à mettre à l’épreuve les mécanismes de régulation du glucose sanguin maternel.
Le test s’effectue, entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée. Le plus tôt étant le mieux.
Où et comment est ce qu’on pratique le test ?
Prenez rendez vous avec le laboratoire qui va pratiquer l’examen. Il dure un peu plus de 2 heures et doit être débuté à jeun.
Si le labo ne fournit pas le liquide contenant le glucose, et que vous deviez aller le chercher à la pharmacie, choisissez une préparation déjà prête et aromatisée si possible.
S’ils n’ont qu’une poudre à mélanger à de l’eau, veillez, au laboratoire, à ce que cette poudre soit entièrement diluée dans le liquide pour ne pas fausser l’examen. Dans ce cas, vous êtes autorisée à y rajouter un filet de jus de citron, et pourquoi pas quelques feuilles de menthe (Virgin Mojito ??)
On vous fait ingérer 75 grammes de glucose.
Avant l’ingestion, une heure et deux après, on dose la glycémie.
Les limites sont respectivement 0 .92 g/l, 1.80 g/l et 1.53 g/l pour les trois dosages.

Quelles sont les enjeux ? Quel en est l’intérêt ?
La maman partage son glucose avec Bébé.
Quand elle en a trop, elle lui en donne trop.
Bébé, lui, n’est pas diabétique, alors il stocke. Sous forme de graisses. Ces graisses vont s’accumuler principalement sous la peau, mais pas seulement. Elles peuvent se retrouver dans des endroits où c’est beaucoup plus embêtant, comme les cloisons du coeur.
Cet organe, il bat en permanence. Vous croyez que ça l’arrange d’avoir des parois alourdies par les graisses?
Quand maman n’en a pas assez, du glucose, comme elle partage pareillement, le peu quelle a, et bien elle lui en donne peu, trop peu. Or, le cerveau adulte, et a fortiori celui de Bébé, a besoin en permanence de glucose.
Quand il n’en a pas, il ne sait pas utiliser l’oxygène et les cellules cérébrales souffrent.

Comment utiliser les résultats ? Quelle est l’attitude de l’équipe en cas réponse anomale au test ?
On propose une surveillance. Elle consiste à présenter la patiente à une diététicienne, qui fait une enquête alimentaire et conseille un régime adapté. On prescrit aussi un appareil qui permet de contrôler sur une goutte de sang recueillie par la patiente elle même, la glycémie avant et après les repas. Les patientes sont invitées, selon la gravité du trouble, à se présenter tous les 15 jours en hôpital de jour pour mise au point, surveillance obstétricale et échographique.
Selon l’évolution, il peut être nécessaire de recourir à des injections d’insuline.

Docteur Albert Ohayon – Updated: janv, 2019