Qu’est ce que le capuchon clitoridien ?
Le clitoris est un organe que l’on semble découvrir ces dernières années.
De nombreux articles y sont consacrés, et c’est clairement une bonne chose.
Vous lirez, et je vous y encourage, cette importante littérature qui vous le décrira sous toutes ses coutures, et particularités, tant anatomiques que physiologiques, ça n’est pas mon propos ici.
Pour faire simple, le clitoris, c’est absolument l’équivalent d’une petite verge, à laquelle on aurait retiré l’urètre, ce canal qui conduit l’urine de la vessie vers l’extérieur.
Chez vous donc, l’urètre est situé plus bas, plus ou moins près du vagin, parfois visible juste au dessus de l’orifice, parfois enfoui dans le premier centimètre du canal vaginal.
Le clitoris visible est l’équivalent du gland de l’appareil génital masculin. Comme ce dernier, sa taille varie d’une personne à l’autre.
Vous le trouverez au dessus ou au niveau de l’angle formé par vos petites lèvres.
Le clitoris est protégé par une sorte de petit « auvent » qui semble dédoubler les petites lèvres, au niveau de cet angle aigu qu’elles forment en avant (en haut quand on est couchée) de la vulve.
Cette petite peau, c’est le capuchon clitoridien, c’est le prépuce du clitoris.
Le capuchon, quelle fonction a t il ?
Il protège mécaniquement le clitoris, le recouvre, comme le prépuce recouvre le gland masculin et en réduit la sensibilité.
Quand l’excitation vient, le gland devient turgescent, il augmente de volume. Il repousse le capuchon pour, semble t il, profiter du contact et procurer du plaisir à la femme grâce à ses milliers de terminaisons nerveuses.
Variations du capuchon clitoridien
Parfois ce capuchon est plus ou moins épais, plus ou moins affaissé, plus ou moins recouvrant.
Quelles en sont les conséquences ?
On peut y trouver un excès de sébum, responsable d’odeurs désagréables.
On peut aussi souffrir d’adhérences, survenues après une pullulation microbienne.
Il est donc essentiel de nettoyer, doucement, régulièrement, cette zone.
Parfois d’emblée, parfois du fait de l’âge, de la grossesse, des accouchements, des variations pondérales, le capuchon clitoridien peut s’affaisser et recouvrir complètement le clitoris, ne pas le libérer lors de l’acte sexuel.
Les sensations ressenties sont amoindries par cette peau, souvent épaisse, qui s’interpose.
Parfois, le partenaire, ou la femme elle-même, tire sur le mont de vénus pour libérer le clitoris et profiter du frottement contre la peau ou des caresses buccales.
Les solutions à l’hypertrophie du capuchon clitoridien.
L’intervention proposée à ce jour consistait à pratiquer l’ablation ou la réduction chirurgicale du capuchon.
Je propose une alternative, non chirurgicale, à cet acte.
Cela consiste à provoquer une rétraction de la surface cutané du capuchon.
Un laser CO2 est utilisé. La pièce à main qui convient à cette intervention est une exclusivité du fabricant INTERMEDIC. Elle est protégée par un brevet détenu par le docteur Jérôme Quezel-Guerraz.
Plusieurs dizaines d’impacts sont appliqués sur le capuchon, déroulé, déplié. Ces tirs possèdent la particularité de déclencher une rétraction immédiate qui va se maintenir après cicatrisation.
Avantages de la technique laser
L’ablation ou sa réduction chirurgicale laisse des cicatrices linéaires qui chapeautent le clitoris. Ca n’est pas le cas pour la technique que je propose.
Ici, nul besoin d’anesthésie générale, une simple application de crème suffit.
C’est une technique non invasive, dont l’effet est ajustable aux besoins, au désir de la patiente.
Faite en 30 minutes.
Aucun besoin d’arrêt de travail.
Un mois après la procédure laser, les impacts ne sont plus visibles.
L’intervention peut être, si besoin, renouvelée.