Accélérer les processus de cicatrisation, traiter les problèmes cutanés, infectieux récidivant vulvaires grace à la lumière
La technologie LED utilise plusieurs longueurs d’onde émises à une faible intensité.
Contrairement au laser ou aux lampes flash qui diffusent une lumière à très haute puissance sur un temps très limité, de quelques millisecondes, les LED émettent une lumière constante, douce et sans effet thermique.
Le traitement LED est une forme de photothérapie.
Pour les esprits cartésiens que nous sommes, il est parfois difficile d’admettre qu’une simple « lampe » diffusant une simple « lumière », puisse avoir un effet thérapeutique, et guérir.
Pour en comprendre, en admettre le mécanisme d’action, il faut se souvenir de ce qu’il y a d’autres exemples, sous nos yeux, pour lesquels nous n’émettons pas de doute : la photosynthèse.
Tout comme les plantes produisent des substances organiques au soleil, les muqueuses vont accélérer, optimiser, certains de leurs processus cellulaires quand elles sont soumises à l’énergie des LED.
En langage scientifique, on pourrait dire photomodulation, photobiomodulation, qui seraient induites par un laser de basse énergie ou laser froid.
Les différentes longueurs d’onde délivrées par les appareils agissent à des profondeurs différentes et modulent donc des processus cellulaires distincts de la peau et des muqueuses.
cette stimulation va s’avérer, à l’observation, bénéfique.
Les thérapies de lumière rouge et infrarouge ne sont pas nouvelles. Vous le savez, elles traitent depuis longtemps les psoriasis et vous les avez sans doute vues diminuer l’ictère des nouveaux nés.
De nombreuses autres spécialités font appel à la ce processus de « luminothérapie ».
La dépression, les ulcères, les tendinites, les douleurs musculaires ou la cicatrisation des plaies sont quelques-unes des indications courantes.
Autre constatation banale, que nous avons tous vécue : nous sommes plus joyeux, plus optimistes, en « meilleur forme », les jours où les soleil est radieux. C’est un effet de « luminothérapie ».
Revenons au fondamentaux. Le processus intime, c’est donc la photomodulation.
Des études ont montré qu’elle parvient à stimuler les fibroblastes pour produire du collagène. A partir de là, elle améliore l’élasticité, re-densifie le derme. Cet effet perdure des mois.
Il semble que la photomodulation agisse aussi sur le système vasculaire et lymphatique, pour l’inciter à se développer.
Tout ce qui va dans le sens d’améliorer les échanges, circulatoires, nerveux, va réduire l’œdème, accélérer l’intervention des défenses de l’organisme et accélérer le processus de guérison.
En gynécologie, ils sont proposés pour :
– Accélérer la cicatrisation après un traumatisme, un accouchement, une déchirure ou une épisiotomie.
– Aider à la cicatrisation après les procédures laser vaginales ou vulvaires.
– Traiter et prévenir les folliculites pilo-sébacées dont souffrent certaines femmes et qui apparaissent après l’épilation.
– Traiter les naviculites fissuraires, ces petites lésions de la fourchette vulvaire qui surviennent parfois après des candidoses à répétition. Elles sont très handicapantes et ne manquent pas de perturber les rapports sexuels, au point parfois de les interdire. Les patientes qui en souffrent savent de quoi je parle.
– Eviter les récidives dans les vulvites à répétition.
– Il est probable que cette gamme de soins pourrait être appliquée pour certains lichen scléro-atrophiques.
– Il est des pathologies pour lesquelles nous ne disposons que de peu de solutions, je pense notamment aux vulvodynies. Il serait intéressant que des études soient faites dans ces pathologies.