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Courbe thermique, comment l’interpréter ? 

Je vous rappelle le principe :
La température est prise avec le même thermomètre, avant le saut du lit, pour pouvoir comparer.
Elle prise idéalement à l’anus. C’est pas bien agréable, j’en convient aisément mais elles sont plus facilement exploitable.
Nous avons tous une température de base autour de 37. Certains ont une température plus basse. Le principe repose plus sur les variations de la température que sur le chiffre absolu.
Lors du cycle spontané, l’ovulation donne lieu à la sécrétion, par le follicule qui a ovulé et vraisemblablement avec l’aide du reste du tissu ovarien, à une hormone qui élève de quelques dixièmes la température corporelle.
Le décalage est souvent précédé par un jour où la température diminue un peu en dessous du niveau de la première partie.
Quand l’ovulation a été de bonne qualité et que rien ne vient contrarier le mécanisme, la sécrétion dure plus de dix jours et donc l’élévation de la température aussi.
Donc cette température est relative, c’est la différence entre avant et après l’ovulation, trois dixième minimum, qui importe et elle doit durer plus de 10 jours.
La courbe thermique est un outil simple mais parfois insuffisant.
Un cycle ovulatoire peut, dans 20% des cas, ne pas donne lieu à un décalage thermique.
Le décalage n’indique pas forcément de manière ultra précise le moment de l’ovulation puisque le décalage peut survenir jusqu’à trois jours après une ovulation.
Enfin, elle ne renseigne pas convenablement sur la qualité du corps jaune qui résulte de l’ovulation. Un petite quantité de progestérone, inférieure à celle sécrétée par un corps jaune de qualité, peut suffire à élever la température corporelle.
Enfin, bien sûr, le fait d’avoir eu une ovulation ne veut pas nécessairement dire qu’on a eu une fécondation, et qu’on est enceinte. Ca paraît une bêtise de le dire mais j’ai déjà vu des personnes faire cette confusion. – Updated: April 5, 2001