Petite contribution d’actualité.
De très nombreuses femmes ménopausées souffrent de sécheresse vaginale.
Ce trouble affecte la qualité des rapports sexuels.
Prut=rit vaginal, troubles urinaires font partie du lot de la sécheresse intime.
Au sujet des traitements hormonaux locaux, produits qui s’appliquent en dehors de l’acte sexuel, qui contribuent à maintenir le métabolisme normal du vagin, à maintenir son écosystème, il y a une nouveauté :
La DHEA locale.

Néanmoins, je voudrais souligner un élément qui est loin d’être négligeable, dont il faut tenir compte et qui explique les échecs, plus de la moitié, des traitements hormonaux locaux. C’est l’état avancé de dégradation du revêtement vaginal quand surviennent les symptômes.

C’est très simple. Quand la muqueuse est dans un état détérioré par le vieillissement tissulaire, associé à la carence hormonale, associé parfois aux dégâts de la chimiothérapie ou des traitements anti cancer du sein, quand la muqueuse est dans cet état, les diverses crèmes n’agissent pas ou très peu.
Nos produits traversent la muqueuse, se retrouvent dans la circulation sanguine, et ne profitent que très peu à leur cible initiale.
C’est la raison pour laquelle il faut adopter une stratégie thérapeutique.

Ré-habiliter, « rénover » la muqueuse, la matrice extra cellulaire sur laquelle et repose, avant que d’appliquer ces produits locaux.
Aujourd’hui, l’outil le plus efficace contre la sécheresse vaginale, c’est le laser CO2, associé aux LED.
Les traitements au laser stimulent la régénération de la muqueuse vaginale avec la production de contingents nouveaux de fibres de collagène qui épaissit et renforce la structure vaginale.
Les LED optimisent le processus.